Absurde Land, la dictature absurde

An 2345, les plastics ont pris le pouvoir et font régner une terreur non violente pour ce qui est du contrôle social. On se demande encore comment ils ont réussi à imposer leurs idées, peut-être grâce à une promesse de non-violence. Mais la violence est encore pire, elle est insidieuse, hypocrite et bien plus traumatique. On ne tue plus, on pousse au suicide. On ne censure plus, on étouffe par le nombre. On n’attaque plus frontalement, on pousse les individus à faire ce que l’on souhaite. Les sciences cognitives ont suffisamment évolué pour établir des procédures non violentes dans le but d’arriver à manipuler les individus comme on le souhaite, dans le sens où on le souhaite, et sans qu’ils s’en aperçoivent. Un mot, une action devient le bouton que l’on pousse sur la zone cognitive que l’on veut stimuler pour déclencher une attitude, une émotion. La violence physique est mal vue, la manipulation est plus civilisée, la violence psychologique laisse peu de trace, le naturel tend à disparaître.

L’idiot au pays des merveilles (Lost in symbols)

Année 2345, la population mondiale est secrètement divisée entre les Augmentés et les humains. Avec l’avènement des nouvelles technologies une partie de l’humanité a pu augmenter son espérance de vie et ces capacités. Le secret est bien gardé pour éviter que l’inégalité criante entre les Augmentés et les humains n’entraîne des soulèvements de population.