Si la violence physique est facilement visible et condamnée par notre société, la violence psychologique, ou morale, est moins visible et plus insidieuse dans ses effets négatifs. De part sa quasi invisibilité et la difficulté à la démontrer notre société ne condamne pas toujours ce type de violence. Elle peut même se cacher sous la forme de l’humour que l’autre devra accepter bon gré, mal gré.
Pourtant si l’on se réfère aux travaux de la psychiatre Marie-France Hirigoyen (Le Harcèlement Morale), il y est démontré que la violence psychologique peut être plus néfaste que la violence physique, qu’elle peut détruire bien plus une personne et laisser des traumas plus importants. C’est aussi ce que confirme le rapport du CICR sur la torture psychologique (Les pires cicatrices ne sont pas toujours physiques). C’est pourquoi Marie-France Hirigoyen dit «Un mot peut tuer».