Cet article est une proposition pour la création d’un groupe de travail indépendant sur la réflexion de l’élaboration d’une structure gouvernementale moderne et réellement démocratique. Cette structure suit des objectifs inspirés par les sciences sociales et se base sur une idée du sociologue Durkheim. Elle doit aussi pouvoir s’insérer au système actuel.
L’objectif n’est pas de faire de la politique mais d’être dans une démarche intellectuelle et d’échange dans le but d’élaborer une solution réaliste et qui améliore ce qui existe déjà tout en pouvant s’y intégrer de manière progressive. De tenter de solutionner au lieu de seulement tenter de soulever les problèmes.
Peut-être que ça ne servira à rien ou peut-être pas. Toujours mieux que de ne rien faire.
Une partie des problématiques :
- Actuellement chacun vit et a tendance à rester dans son groupe social, il y a donc très peu de réel échange entre groupe sociaux
- Le fait de ne pas connaître de l’intérieur un autre groupe sociale nous amène à faire des préjugés et des amalgames à son sujet (nos décisions et notre vision de l’autre va donc tendre à se baser sur un système de croyance)
- Le gouvernement actuel ne peut comprendre les besoins du peuple à cause du biais de perception énoncé ci-dessus (les croyances sur l’autre), même s’il le voulait
- Les lois vont donc être non appropriés
- Idem pour la vision que tous les groupes sociaux qui composent la société ont entre eux
- Les groupes sociaux ont tendance à cause de ces bais de perception (mais aussi de nos instincts qui nous poussent à rejeter ce qui est différent de nous) à s’opposer entre eux au lieu de coopérer
- Les conflits d’intérêts se résolvent d’autant plus facilement qu’il y a une énonciation claire des problématiques en jeux et que les forces en présence se connaissent
- Les informations dont dispose le peuple sont biaisés
- Etc
Pour mieux comprendre la façon dont nous faisons ces biais de perception et ce que ça implique :
http://www.psychomedia.qc.ca/psychologie/biais-cognitifs
Un article en relation avec l’idée de Durkeim :
http://www.agoravox.fr/actualites/societe/article/pourquoi-nous-ne-sommes-pas-dans-177588
Un article en relation avec les faiblesses du système électif actuel :
http://www.agoravox.fr/actualites/politique/article/pourquoi-le-systeme-electif-actuel-177738
Pour répondre à ces problématiques d’incompréhension mutuelles qui sont une des causes d’un mauvais fonctionnement, les zones tampons vont donc se proposer de réunir PHYSIQUEMENT l’ensemble des groupes sociaux qui composent la société dans le but d’éliminer ces biais de perception qui sont une raison (il y en a d’autres) qui fait que les décisions ne peuvent être bonnes, car non basées sur la réalité des choses mais sur la façon dont l’autre croit qu’elles sont (sans encore prendre en compte les conflits d’intérêts, plus complexe). Donc pour que chacun puisse se connaître et exposer ses problématiques et tendre vers trouver les meilleures solutions en se basant sur des faits et non plus sur une vision biaisée que l’on a de l’autre.
Ces zones tampons qui représentent la société sont ensuite en relation avec le gouvernement de même qu’elles sont en relation avec le peuple. Elles le sont d’une manière physique (avec les membres du gouvernement et avec le peuple dont elle sont issus). Elles ont également pour but de former un contre pouvoir.
A partir de là les questions sont :
- Comment remplir ces zones tampons (tirage au sort ou autres) ?
- Combien de zones tampons (niveau d’une ville/département/région/nationale, tout à la fois) ?
- Comment mettre en place les organes de communication nécessaire pour que l’ensemble de la société ait accès aux informations ?
- Comment communiqueront entre elles les zones tampons, le peuple, le gouvernement ?
- Comment choisir les membre du gouvernement dans le but de dépasser le système électif actuel étant donné ses défauts ?
- Comment financer ces zones tampons ?
- Quel temps de présence est nécessaire pour un citoyen pour faire partie d’une zone tampon (peut-il conserver son emploi, etc)
- Comment faire pour que la transition puisse se dérouler pas à pas et s’intégrer au système actuel ?
- Etc.
On pourrait aussi se baser sur les structures suisses ou même d’autres si vous en connaissez qui peuvent coller à l’idée.
Le temps ne presse pas, si l’échange doit prendre deux ans ou plus pour aboutir c’est pas le problème. L’important est juste d’être en phase sur les problématiques de base et la direction à prendre. Pas de récupération non plus mais plutôt tenter de trouver les meilleures solutions en toute objectivité et sans appartenance politique. Pas besoin d’être au taquet le but n’est pas de faire du rendement, mais plutôt de la qualité en prenant le temps de réfléchir. D’ailleurs moi-même je ne serais certainement pas toujours dispo et assidu. Pas de chef mais priorité à celui qui a la meilleure idée et qui fait avancer dans le bon sens (plus facile à dire qu’à faire, question de subjectivité). Horizontalité et partage d’objectifs communs plutôt que verticalité.
Il peut y avoir une incompatibilité avec ceux qui voient la vie en noir et blanc (pensée binaire) ou qui pensent que la raillerie et la loi du plus fort en gueule font preuves d’arguments valables ou de méthode de management. Tous les autres sont les bienvenus. Un mélange de différents groupes sociaux dans le but d’avoir des points de vues différents pourrait être pas mal.
Tout peut évoluer et venir s’ajouter s’il y a pertinence à le faire. Ça peut se faire par internet ou en physique s’il y a proximité et volonté de le faire. Et si d’autres groupes existent sur le même sujet et qu’ils ont la même manière de voir alors pourquoi faire un nouveau groupe ?
Pour me contacter :
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